De nombreux passages des écritures montre un forme de colère de la part de Dieu. Dieu est-il en colère contre l’humanité ?
Quelqu’un a dit, « la colère de Dieu, c’est l’amour qui saigne ». De l’ancien testament au nouveau, nous trouvons des passages où Dieu semble être susceptible et capable de frapper avec une certaine violence. Pourtant entre l’ancien testament et le nouveau se dresse une croix, pas n’importe laquelle mais celle de Fils de Dieu.
LA COLÈRE DE DIEU DEMEURE
«Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.» Jean 3:36 LSG
De quelle colère s’agit-il ? Dieu est-il une sorte de père fouettard ? Un dieu jupitérien tenant dans sa main des éclairs pour nous menacer ?
Les apôtres voulurent appeler le feu du ciel contre les ennemis de Jésus, et il les arrêta sévèrement.
CONTRADICTION ?
Non, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique en sacrifice… afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle… Comment donc aimerait-il l’humanité à ce point et par ailleurs jetterait-il sur elle une colère ? N’est-ce pas une contradiction ?
Voici ce que je vous propose :
Cette colère se présente non comme une émotion provoquant des cris comme font les hommes en crise. Il s’agit plutôt de cette très vieille condamnation qui a frappé la création par ricochet quand le péché est entré dans l’humanité : LA SÉPARATION
UNE VIE COUPÉE DE LA SOURCE
Cette colère est la vie elle-même sans Christ ; une dure épreuve, même si l’humanité est passée maîtresse dans l’art de «s’opiacer» de mille et une manières… jusqu’à la morphine des derniers instants de l’existence terrestre.
Jean-Baptiste reprit les pharisiens en leur disant: « Qui vous a appris à fuir la colère à venir, repentez-vous sincèrement ». Encore ici de quelle colère s’agit-il ? La même… Une vie sans le Shalom du Père, une vie non bénie car vécue dans la rébellion, dans l’indépendance au Père.
(Même le fait d’être très religieux peut produire un tel désert)
LE PÈRE CHERCHE SES ENFANTS PERDUS
Le Père cherche ses enfants perdus, il scrute l’horizon du regard, pour voir le moindre mouvement d’un retour du cadet, il scrute aussi le lointain cœur le l’aîné. Le Père n’est pas en colère contre ses fils, mais leurs choix de vie les coupent de la bonté du Père. (Luc 15)
Comment vous dire ? Là où de notre propre souveraineté nous sommes sortis de sa bonté, il ne reste plus que la colère.
LES NICHES DE LA COLÈRE
La colère… elle est nichée dans le cœur de l’aîné contre le petit frère et contre la bonté du Père. Elle est nichée dans le cœur du cadet, ce fils prodigue qui est en colère contre lui-même… et comme l’enseigne le pasteur Pierre Crangas, elle est nichée dans le cœur de ses auditeurs à qui Jésus raconta la parabole si connue de Luc 15.
Cette colère, oui elle est de Dieu, car tout vient de Dieu, et tout ce qui se détache de lui tombe sous cette colère.
COMMENT ÉCHAPPER À LA COLÈRE ?
Ainsi, pour échapper à la colère qui hante l’humanité, un Agneau pur et sans taches fut offert :
«Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.» Jean 1:29 LSG
La colère est le fruit du péché. Une fois le péché ôté, tu échappes tous simplement à la colère.
Donne ta vie à Jésus-Christ.
Pasteur Rémy BAYLE