L’évangile est un évangile de discipolat
La raison pour laquelle beaucoup résistent à l’appel de faire des disciples, c’est qu’ils ne veulent pas vraiment mourir à eux-mêmes, mais rester à picorer, vagabonder, se réclamer d’une certaine liberté mais qui risque fort d’être plus de l’indépendance et de la rébellion qu’une véritable marche par l’Esprit.
Un vrai leader donne sa vie pour ses disciples. Il n’abuse pas d’eux, ne se fait pas un petit empire personnel, mais il est brûlé de l’intérieur vers l’extérieur. J’ai très bien vu mes propres pasteurs pendant des années dans cet esprit sacrificiel pour les brebis du Seigneur ! Oh oui et cela continue !!!! Chapeau bas !!! Combien je veux qu’ils soient honorés partout. J’ai vu Christ en eux des milliers de fois.
Pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis, et je dis ici à mes disciples, vous êtes mes amis précieux. Je vous aime. Devenons ensemble des disciples accomplis.
Oh combien il est plus confortable de n’être qu’un chrétien qui se fait bénir par des ministères (c’est ennuyeux à la fin).
Oh combien il est plus confortable d’être juste un prédicateur de bonne nouvelle, qui opère des guérisons et encourage par la manifestation des dons, (mais le risque c’est que cela devienne un piège, une montée sur le pinacle du temple, un ministère applaudi par des mains charnelles et satisfaites sans que l’on ne s’aperçoive qu’au bout du compte que c’est une autre forme d’idolâtrie).
Mais cet appel à faire des disciples brûle le confort, oblige au sur-don de soi, à vous lier profondément par le cœur à des personnes pour qui vous devenez ce berger comme David, qui s’en est pris aux bêtes sauvages pour protéger le troupeau que son père lui a confié. Cet appel vous oblige à aller au Père pour lui apporter des fils. Vous oblige à bâtir, structurer, être un sage bâtisseur, afin d’engranger la moisson.
C’est pourquoi la prophétie fait dire à Jésus, le leader des leaders:« Me voici Père moi et les frères que tu m’as donnés »… Oui le serviteur n’est pas plus grand que le maître mais il sera comme le maître. Le maître donne sa vie pour ses disciples. Du coup les disciples se donnent aussi à leur tour.
Je bénis le Seigneur d’avoir ouvert mon coeur et mon esprit à une telle dimension.
Comment ne pas remercier le pasteur Dominique Roellinger qui est véritablement à mon sens dans la vision-mère du discipolat, avec beaucoup de soumission à son pasteur César Castelanos, le fondateur du G12. Il est sous Sa mission.
Je vous assure, en toute humilité, je ne suis qu’un « sympathisant » de ce pur jus décoiffant de Bogotá : cette vision G12 c’est une montagne à plus de 4000 m d’altitude; je suis juste à balbutier à propos d’une telle vision, juste je pourrais plutôt dire : « que les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Ces miettes je vais les attraper et les multiplier ! Ces miettes ont l’ADN de JÉSUS !!! Fffffiiiiireeeee!!
Je ne suis pas sûr de pouvoir être un jour pleinement un G12 en tant que tel, mais laissez-moi vous dire que l’impact de ce ministère a laissé en moi une marque indélébile. Je ne serai plus jamais le même.
Que Dieu se glorifie en son Fils Jésus-Christ et dans une Église qui reflète sa gloire, sa puissance, son amour, sa pureté, sa grâce, et encore son humilité, sa passion, son intelligence pour bâtir.
Que Dieu se lève une armée d’hommes et de femmes alignés avec la Tête dans toute la francophonie. Amen
Rémy Bayle